Etre conseiller municipal d'opposition 4ème partie : EXISTER QUAND MEME
4ème partie : Exister quand-même
Est-il raisonnable de limiter la démocratie locale à une élection tous les six ans ?
Ne faudrait-il pas que les conseillers municipaux de la majorité assument aussi leurs responsabilités d’élus en s’affranchissant de la sacro-sainte solidarité qui les obligent à voter pour une décision même lorsqu’ils sont contre ?
Mais je rêve. C’est à l’opposition de s’opposer.
Etre un bon élu d’opposition, c’est donc d’abord accepter la défaite et reconnaître à la majorité le droit d’user de l’ensemble des pouvoirs qui lui sont conférés par la loi pour administrer la Ville. Et ils sont quasiment illimités.
Etre un bon élu d’opposition c’est aussi accepter avec abnégation de ne pas être entendu et de continuer néanmoins à se battre pour ses idées sans se décourager et sans en attendre le moindre résultat concret, juste en considérant qu’avoir le droit, je devrais dire le devoir, d’exprimer ses idées est son rôle essentiel qui à lui seul justifie son existence.
C’est pourquoi, l’élu d’opposition doit inlassablement tenter d’exister sur le terrain pour y expliquer son action et y être informé sur les problèmes dont il n’a pas connaissance.
La démocratie locale n’existe pas au sein de l’exercice du pouvoir par la majorité. La démocratie locale existe uniquement dans le contrôle qui peut et qui doit être fait par les élus de l’opposition sur la manière dont la majorité exerce son pouvoir.
(A SUIVRE)
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